Elles correspondent à la section d’un doigt en partie ou totalement ou d’un segment de membre plus important. Si le fragment sectionné a été bien conservé, si le délai entre l’accident et la prise en charge chirurgicale le permet et enfin après discussion avec la patient sur la balance bénéfice risque de l’intervention, alors une intervention peut être proposé pour tenter une réimplantation.
Il s’agit d’une intervention longue et minutieuse dont les résultats ne sont pas garantis. Elle consiste à réparer l’os, les tendons mais aussi les nerfs et les vaisseaux (artères et veines) qui seront primordiaux dans la survie du segment réimplantés.
Habituellement le patient sera hospitalisé pour une durée évoluant de quelques jours à 15 jours en fonction de l’état post opératoires du doigt (chaleur , teinte..) Des mesures visant à optimiser la vascularisation du doigt peuvent être associées comme le réchauffement de la chambre, l’utilisation de sangsues…
Les taux de succès de la chirurgie (en moyenne 50%) dépendent de nombreux facteurs tels que le traumatisme initial, la qualité des fragments amputés et leur mode de conservation, du délai de prise en charge… mais aussi de facteurs inhérents aux patients comme l’âge, la consommation de tabac et les comorbidités tel que le diabète.
En cas de nécrose secondaire une deuxième chirurgie pourra être proposée.